D’après mon expérience personnel, le Nia est une excellente pratique complémentaire à la physiothérapie. Ca ne veut pas dire que ça convient à tout le monde, mais ça vaut la peine d’essayer.
J’ai moi-même eu une déchirure à l’épaule gauche et ne pouvait presque plus bouger le bras. J’ai commencé ma rééducation physiothérapeutique. J’avais peur de ne plus pouvoir donner de cours, de ne plus récupérer mon amplitude mouvement.
La physiothérapie m’a aidé à renforcer mes muscles et à éviter une opération. Le Nia m’a soutenu de manière plus subtile. J’étais remplie de colère et de tristesse. Tous les soirs, au moment de faire mes exercices, je mettais de la musique et j’utilisais la philosophie et les mouvements du Nia pour les accompagner. J’ai commencé par des sessions de 5 minutes car je ne supportais pas d’en faire plus. Puis 10, 20…
Je pleurais de sentir mon bras bouger d’un cm à la fois. J’étais frustrée et énervée de devoir faire appel à d’autres pour faire ma vaisselle et de me sentir handicapée. Toutes mes émotions, je les accueillais durant mes séances de Nia-exercices physio. Cela m’aidait également à libérer les tensions et, j’en suis persuadée, à récupérer plus vite. Le fait d’avoir la conscience et l’écoute de mon corps m’a amené à faire les efforts qui correspondaient à ce dont il avait besoin à chaque instant, et pas plus.
Il m’a fallu quelques semaines pour recouvrer 70-80% de mon amplitude de mouvement. Aujourd’hui, deux ans après, j’ai de temps en temps des douleurs, quand je ne m’écoute pas assez, et j’ai récupéré à 100%.