Mai / 05
Chaque matin, j’ai le choix de créer la meilleure journée possible.
Peut-être croyez-vous qu’il y a des jours où vous ne pouvez pas créer une meilleure journée, tellement elle a l’air mal partie ou tellement vos conditions de vie sont déplorables? Je vous encourage à penser le contraire, à changer votre perception, et je vous donne un exemple concret avec un vol en avion.
Au milieu du mois d’avril, je me suis rendue aux Etats-Unis pour suivre ma formation de ceinture marron de Nia. Une dizaine de jours avant la date de mon voyage, j’ai eu une crise d’angoisse concernant le vol.
Il faut savoir que j’avais vécu, vers l’âge de 15 ans, une chute en vol, qui m’avait laissé des séquelles psychologiques. L’hypnothérapie m’avait aidé à ne plus paniquer au moment de monter dans l’avion, et plus trop lors des turbulences; cependant je n’étais quand même pas trop rassurée à chaque fois.
Cette fois-ci, je n’avais pas envie que mon excitation et mes projections positives concernant ma formation ne soient gâchées par cette angoisse. J’ai donc pris les devants: mélange d’huiles essentielles pour diminuer la peur de mourir en vol, papiers en ordre « au cas où ».
La veille de mon voyage, une personne proche m’a dit « pense à respirer ». En parallèle, j’ai tiré une carte d’un de mes jeux favoris, « les portes des dimensions intérieures« , de Nicole Coudray, artiste et médium suisse. Sur cette carte, ce qui m’a interpellé, et ce que j’ai retenu ce jour-là, c’est le concept de
vivre ma vie et non la subir
Ca a été comme une révélation! Je me suis dit que je n’avais aucune envie de subir mon voyage, de subir mon vol, et que je pouvais tout à fait choisir de le vivre en y apportant le plus de choses positives et en changeant ma perception des turbulences. Qu’ai-je fait pour cela?
Résultat: A bientôt 40 ans, j’ai fait un pas, qui me semblait petit, et a finalement eu une énorme et belle conséquence. Aujourd’hui je peux affirmer que…
JE N’AI PLUS PEUR DE PRENDRE L’AVION!
Avoir confiance en avion
Vivre une tâche ne veut pas dire se forcer à trouver de quoi s’en réjouir; ça peut simplement vouloir dire qu’on trouve un sens à ce que l’on fait.
Par exemple comment, en tant que femme de ménage qui exerce ce travail depuis 30 ans, je pourrais vivre mes tâches de ménage au lieu de les subir? Eh bien par exemple je pourrais imaginer le sport que je fais en passant l’aspirateur ou en nettoyant les vitres (et je vous assure que certaines le voient ainsi). Ou alors je peux imaginer le bonheur que j’apporte autour de moi: les propriétaires de l’habitation se sentent bien en arrivant chez eux, ils apportent leur bonheur à leur travail, leur bonheur est un rayon de soleil pour leurs collaborateurs, les collaborateurs se sentent mieux quand ils rentrent le soir chez eux et transmettent du positif à leurs proches…Résultat: j’ai contribué à rendre heureux au moins une dizaine de personnes.
Tentez l’expérience: à la fin de cette lecture, trouvez une manière de vivre et non subir la prochaine tâche que vous allez faire. Et ensuite, appréciez la différence en terme d’amour de vous-même, d’estime de soi, de pensée positive…et partagez en commentaires! Inspirez d’autres personnes à faire de même!